PSG-OM : les six clasicos de Mauricio Pochettino quand il était joueur

Avant de connaître son premier rendez-vous face au «rival» marseillais en tant qu’entraîneur, l’Argentin en a bien connu l’ambiance sulfureuse lorsqu’il était joueur du PSG il y a vingt ans.
Il l’a écrit en anglais sur son compte Instagram mais tous les supporters du PSG auront traduit sans mal le message : « Quand vous êtes Paris, vous connaissez la signification du Classique. » En accompagnant ces quelques mots de photos des quelques-uns des six clasicos qu’il a disputés lorsqu’il évoluait en défense centrale du PSG entre 2001 et 2003, Mauricio Pochettino, le successeur de Thomas Tuchel a visé juste.
17 février 2001, OM-PSG (1-0), 27e journée de Ligue 1
Pour son premier match face à Marseille, Pochettino, fraîchement arrivé au mercato de janvier en provenance de l’Espanyol Barcelone, s’incline au Vélodrome.
29 novembre 2001, PSG-OM (0-0), 16e journée de Ligue 1
Dans le 3-4-2-1 de Luis Fernandez, les Parisiens dominent la rencontre mais ne parviennent pas à trouver la faille.
Sa note dans Le Parisien : « 5,5. Quelques fautes inutiles et des relances difficiles dues à des coéquipiers souvent statiques qui ne lui ont pas offert beaucoup de choix. L’Argentin reste néanmoins un pilier de l’équipe. »
12 avril 2002, OM-PSG (1-0), 32e journée de Ligue 1
Dans ce match où Pochettino est associé à El Karkouri le PSG était venu pour défendre le 0-0. L’entrée en jeu de Ronaldinho à l’heure de jeu ne change rien.
Sa note dans Le Parisien : « 5,5. Pierre angulaire de la défense, il a occupé avec rigueur la zone gauche de l’axe défensif. Des petites fautes techniques dans les relances. »
26 octobre 2002, PSG-OM (3-0), 12e journée de Ligue 1
Luis Fernandez a aligné un 4-4-2 inhabituel avec une surprise : Ogbeche titularisé couloir gauche. Cette option offensive perturbe les Marseillais. Emmenés par un immense Ronaldinho, les Parisiens maîtrisent leur sujet.
Sa note dans Le Parisien : « 6,5. Défenseur axial, il a dirigé avec maîtrise le système défensif. Rude dans les duels, il a apporté sa sécurité coutumière. Averti à la 66e. »
25 janvier 2003, PSG-OM (2-1 ap), 16e de finale de Coupe de France
Le PSG l’emporte grâce à un but de Fiorèse en prolongation. Dans un match spectaculaire marqué par les expulsions du Marseillais Dos Santos, du Parisien El Karkouri et l’entrée en jeu décisive de Ronaldinho.
9 mars 2003, OM-PSG (0-3), 30e journée de Ligue 1
Pour sa dernière au Vélodrome, Pochettino réalise son meilleur clasico dans une équipe portée par un Ronaldinho en état de grâce.
Sa note dans Le Parisien : « 7. Très concentré, le capitaine parisien a magnifiquement dirigé sa défense. Précieux dans les airs, il a — enfin — fait partager la sérénité qui émane de son expérience. »
Source : le Parisien