Côte d’Ivoire : “la place de Guillaume Soro n’est pas dans la campagne électorale mais en prison”, a martelé Alassane Ouattara

“La place de Guillaume Soro n’est pas dans la campagne électorale mais en prison. S’il a quitté la Côte d’Ivoire sans y revenir depuis la fin de l’année, c’est parce qu’il sait qu’il devra y être jugé pour une tentative de déstabilisation. Les preuves contre lui sont accablantes”, a déclaré le chef de l’Etat ivoirien dans la presse people française au sujet du député de Ferkessedougou, en exil en France depuis 2019, condamné à 20 ans de prison et poursuivi dans une affaire de coup d’Etat manqué, qui n’a de cesse de l’attaquer frontalement via les réseaux sociaux, avec une montée d’un cran observée depuis le rejet de son dossier de candidature à la présidentielle d’octobre prochain en raison de son casier judiciaire.
S’il estime que les candidatures de Soro et Gbagbo « relèvent de la provocation », au sujet de Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara a également expliqué à nos confrères de « Paris Match » : « Il (Laurent Gbagbo, ndlr) a commis des erreurs mais c’est un frère, et un ancien président. La Côte d’Ivoire reste son pays. Il faut attendre le verdict en appel devant la CPI, car pour l’instant, il est en liberté sous condition. Ensuite, des dispositions seront prises quant à son retour, sachant qu’il est condamné à vingt ans de réclusion pour crimes économiques.»
Alassane Ouattara répond aux opposants : “qu’ils continuent leur désobéissance civile”
Le président ivoirien, Alassane Ouattara a envoyé un message ce jeudi à l’opposition ivoirienne depuis Sinfra, après son appel à la désobéissance civile.
Devant des milliers de personnes à Sinfra, chef-lieu de département dans la Région de la Marahoué, M. Alassane Ouattara, a au cours d’un meeting, raconté les difficultés pour acquérir en 1999 son certificat de nationalité et évoqué le rejet de sa candidature à l’élection présidentielle de 2000.
« Nous avons accepté les décisions des institutions, donc qu’ ils (les opposants) continuent leur désobéissance civile, nous, nous sommes au travail ici, nous travaillons pour les Ivoiriens, pour tous les Ivoiriens, sans exception », a-t-il lancé.